Vivre à Libourne

On en parle en ville

Dans ce blog, nous avons voulu faire connaitre les actions quotidiennes qui se passent à Libourne, les travaux en cours, l'économie, la culture, les spectacles et bien d'autres choses qui font partie de notre vie de tous les jours; de temps à autre, nous mettrons à l'honneur une personnalité libournaise ou un commerce du centre-ville; certaines décisions importantes prises en conseil municipal pourraient également s'inscrire dans ce billet régulier; avec une rédaction remaniée et parfois différente, ces billets sont des extraits d'articles parus dans le quotidien Sud-Ouest et l'hebdo Le Résistant (Libourne);  nous comptons sur vos commentaires.

  • N°31 _ le centre aquatique Calinésie

    Le centre aquatique des Dagueys portera le nom de Calinésie; c'est ce qui a été décidé en conseil communautaire dans le courant du mois de janvier 2021.

    Les réponses à toutes les questions que l'on peut se poser avant de profiter des plaisirs que peut nous procurer cet ouvrage. Il a couté la modique somme de 39 millions d'euros TTC, dont 12 millions de recettes et de subventions; le maire toujours plein d'optimiste sur ces sujets aurait déclaré "que cela reste un ratio peu couteux par habitant". Coté technique et usage que va t'on trouver sur place: sur la surface totale de 35 000 m2, il y aura une grande piscine, un bassin de récupération, un espace de loisirs avec toboggan en intérieur, mais aussi un bar-grignotterie-tisanerie de 50 m2, un espace bien-être avec spa et bassin extérieur: également un parc de loisirs en extérieur avec de gigantesques toboggans, une rivière à bouée, un bassin inox pour la détente et une aire de jeux pour les tout-petits avec des ombrières; ce sera aussi 2250 m2 de plages minérales, terrasses et cheminements, avec 2000 m2 de pelouse solarium, un parvis de 250 m2 et 2000 m2 d'espaces verts; à tout cela ajoutons évidemment 8000 m2 d'aire de stationnement.

    Ce centre aquatique devrait être livré le 15 février 2021; il fontionnera avec une technique innovante qui prendra l'eau dans le lac pui la rejetera au même endroit. Tout cela devrait entrainer une ouverture au public avant l'été 2021.

    Ce centre pourrait être ouvert 7 jours sur 7, toute l'année sur sa partie intérieure, avec deux nocturnes par semaine jusqu'à 21 heures; l'extérieur sera ouvert dès les premiers jours de beau temps de juin à septembre.

  • N°30 _ la promenade des quais, des tonneliers au carrelet

    C'est le début de la troisième tranche des travaux, 1100 mètres de promenade qui vont être aménagé entre la rue des tonneliers et le carrelet municipal vers l'impasse Louis-Didier. En ce qui concerne la structure de la promenade, elle sera constituée d'une couche de terrain stabilisé pour la circulation des piétons, cyclistes et poussettes uniquement.A l'exception des endroits avec risque de chute, il n'y aura aucune barrière entre la rivière et la promenade. Depuis les quais du Priourat jusqu'à celui de la Roquette le parking sera remis en état en matériaux bi-couche. En bordure de la rivière, le droit de passage de 3,25 mètres de largeur sera réservé au passage des piétons. Des barrières de sécurité préserveront les promeneurs de la vue sur l'entreprise de pierre. Il sera installée une passerelle  en bois sur les quelques mètres de cette rive qui est sujette à l'humidité et se finira coté carrelet par une terrasse également en bois. Pour faire reprendre vie à cet endroit, l'adjoint chargé des quais étudie la réactivation de l'association dédiée à l'animation du carrelet municipal. L'impasse Louis Didier requalifiée servira à l'accès de l'aire du carrelet.

  • N°29 _ l'habitat dans la bastide

    C'est une grande opération d'aménagement de l'habitat et du commerce du centre de la bastide que le maire a décidé de mener dans les mois et années à venir.   Tout d'abord, la création d'une société mixte InCité, société qui sera chargée de rectifier certains dysfonctionnements qui pouvaient entrainer une certaine spéculation  à plus ou moins long terme, voire la vacance et la détérioration des biens, la dérégulation de l'immobilier, avec des investisseurs qui louent certains biens beaucoup trop cher, biens de mauvaise qualité, mais aussi des bricoleurs qui achètent, déposent et obtiennent un permis, sans réaliser les travaux, revendent ensuite des bouts d'immeuble sans finition de l'aménagement.

    En détail cette société disposera d'un personnel spécialisé, comme des architectes, des urbanistes, en un mot des personnels capables d'instruire des opérations immobilières et des partenaires bancaires d'acheter des immeubles identifiés lors de la phase d'étude. La municipalité lui délègue la possibilité de contraindre les propriétaires à exécuter des travaux pour permettre de présenter de présenter des logements habitables et de qualité. Les objectifs fixés à la société InCité dans le centre de la bastide et les quartiers limitrophes concernent l'habitat avec le recyclage de 5000 m2 de logements, ce qui représente 25 immeubles soit 75 logements. Ce serait également la prise en main sur 40 immeubles dont les propriétaires devront faire des travaux via une déclaration d'utilité publique pour produire 160 logements sur 8000 m2. Soit le propriétaire exécute les travaux, soit il se sent incapable de les réaliser lui même, dans ce cas il vend; s'il ne veut pas vendre, c'est l'expropriation, mais ce sera un cas extrême. Ce sera également 500 m2 de commerces avec de plus grandes cellules commerciales. A voir aussi 5000 m2 d'espaces urbains, comme l'aménagement complet de la rue Gambetta. Le coût de la concession serait de 13 476 223 millions d'euros, avec une participation de 6 millions des collectivités, 3,468 millions pour la ville et 2,381 millions pour la CALI, pour les aménagements urbains, pour l'animation de tout le dispositif, plus la rémunération de l'aménageur. "Nous sommes sur la transformation profonde de la ville, une mutation plus lente mais probablement la plus vertueuse" nous a indiqué Philippe Buisson, le maire de Libourne et président de la Cali.

  • N°28 _ Fleurissement de nos trottoirs

    Depuis plus de 5 ans la ville a initié un fleurissement des trottoirs en végétalisant les façades des maisons et immeubles. C'est un succès qui semble faire de nouvelles émules. Le mode d'emploi est le suivant, un service patrimoine végétal se déplace pour étudier la faisabilité du projet, conseille l'habitant demandeur sur le choix des plantes; c'est au tour du service de la voirie de prendre en charge les travaux de découpage du trottoir, d'évacuer les gravats et de participer au remplissage du terreau; l'habitant s'occupe de la plantation et de l'entretien; tout ceci ne peut se faire qu'après avoir rempli un questionnaire disponible sur le site Internet de la ville.

  • N°27 _ le pont de Beauséjour, quel feuilleton !

    Avec le pont de Beauséjour, c'est un véritable feuilleton qui se joue depuis des années sur l'avenue Georges Clémenceau, entre la Ville et la SNCF; mais il semble que cette affaire sorte du tunnel, lentement mais sûrement. Ce pont, classé "ouvrage d'art", enjambe la voie ferrée; il est interdit à la circulation des poids lourds depuis de très nombreuses années. Il présente un certain nombre d'avaries et se trouve en très mauvais état; c'est un chantier onéreux dont les travaux sont évalués à plusieurs millions d'euros. La loi Didier  de juillet 2014 a pour but d'accompagner les collectivités territoriales en répartissant les responsabilités et les charges financières concernant les ouvrages d'art. Il faut maintenant savoir qui paiera quoi; ce sont des discussions âpres qui vont se tenir entre la ville de Libourne et la SNCF. Ce chantier espéré pour 2021 ne sera attendu que vers le courant 2023.

     

     

     

  • N°26 _ Libourne, terre de repli

     Philippe Buisson, le maire de Libourne, est en train de réussir le pari qu'il avait fait il y a quelques années, celui de faire de la bastide une terre de repli des bordelais ne pouvant plus se loger dans Bordeaux et la Métropole. Même la publicité est d'actualité, nous avons rencontré dans Bordeaux des trams aux couleurs de Libourne, ainsi que des panneaux publicitaires sur les abris-bus qui vantaient le plaisir de vivre dans notre bastide. Il faut se souvenir qu'il y a encore quelques années le nombre de critiques qui faisaient de Libourne une ville passive , voire à l'agonie étaient monnaie courante. Depuis ces temps là la bastide semble avoir eu l'idée de suivre la même politique que Bordeaux: réhabilitation des quais ainsi et du coeur de ville, investissement dans un complexe aquatique, nouveau réseau d'assainissement. Tout le Libournais est prêt à investir dans le logement neuf comme ancien, également dans la mobilité, gratuité du Calibus dans l'ensemble de l'agglomération, le RER Métropolitain. L'attractivité semble naturelle grâce à ses services publics, à sa desserte ferroviaire. Il faudra admettre que l'explosion démographique de la Métropole aura profité à la bastide; on ne peut que s'en satisfaire et surtout continuer une politique d'offre culturel et d'attractivité économique. Le but de Libourne, c'est passer de 25 000 habitants à ce jour à 40 000 dans les années à venir, c'est en bon chemin.

    en cours de rédaction....

  • N°25 _ Libourne, ville sportive

    Les Jeux Olympiques de Paris sont dans quatre ans; à cette occasion le comité d'organisation s'est réuni et a sélectionné les divers camps de base pour les deux cents nations candidates à cette importante compétition mondiale. Parmi les 12 villes choisies dans le département de la Gironde, Libourne a été sélectionné pour acceuillir les disciplines suivantes, le canoé, l'aviron et le tir sportif. C'est grâce à sa politique sportive attractive que Libourne peut se donner les moyens d'attirer de telles compétitions.Si nous parlons en chiffres, ce sont 55 clubs pour 6200 licenciés qui vivront la vie sportive libournaise. Libourne a été acceptée sans qu'il soit utile d'effectuer des travaux sur les infrastructures; il faut également prendre en compte la qualité et les performances des clubs sportifs de la ville. Coté aviron il faut se souvenir de la venue régulière de nombreux clubs étrangers, ainsi que la visite d'athlètes de haut niveau. Oui Libourne est bien une véritable terre sportive, car elle brille de plus en plus au niveau régionale, nationale voire internationale. Libourne aura la lourde tâche d'être le camp de base des jeux olympiques 2024 dans les disciplines énoncées plus haut. Mais avant cette date un important programme se présente devant nous; des événements à ne louper sous aucun prétexte; ce sera le Tour de France 2021, les Championnats de France d'aviron des moins de 23 ans en 2021, les Régates mondiales d'aviron en 2022 (vétérans) et la Coupe du monde de rugby 2023. Au point de vue Tour de France, cette épreuve sera de retour en terres libournaises avec un contre-la-montre entre Libourne et Saint-Emilion; ce sera la dernière étape de ce tour, elle empruntera les communes de Libourne (au centre de la bastide), Pomerol, Montagne et Saint-Emilion

  • N°24 _ Les quais et la fontaine Roudeyre

    Dans le cadre de l'aménagement des quais, une nouvelle balade de 300 mètres est à la disposition des promeneurs entre la rue Louise-Michel et la fontaine Roudeyre. Qu'est ce que la fontaine Roudeyre? Elle remonte à l'année 1685; c'est cette année que fut recueilli les premiers témoignages de lavandières et de porteurs d'eau. Les premiers travaux de réfection furent réalisés par Jean-Ferchau, architecte et maître maçon; en 1959 la fontaine fut menacée de disparaître par un projet de construction d'immeuble, qui ne vit jamais le jour grâce à la ferme opposition des habitants du quartier. L'eau n'est pas potable. La source qui alimente la fontaine est issue des nappes phréatiques localisées sous la bastide; elle irrigue un bassin protégé derrière de la pierre; l'eau s'évacue vers la rivière par une petite vanne. Grâce à la promenade située le long de l'Isle, les libournais et les touristes vont rapidement s'approprier cet endroit remarquable du patrimoine libournais.

     

     

  • N°23 _ Kevin, TouTenTissus

    C'est au 26 de la rue Gambetta à Libourne que Kevin Moreno a installé un magasin de tissus et de mercerie. Passionné de décoration, de tapisserie d'ameublement et de confection textile, il vous propose également un atelier de loisirs créatifs et des cours de couture. Mais qui est Kévin? né à Montpellier, il a suivi un cursus lié aux métiers de la mode, complété par diverses formations dans la couture de l'habillement, la décoration ainsi que la tapisserie d'ameublement. Pronovias, spécialiste de la robe de mariage, ainsi que Chanel, le célébre tailleur, ont permis à Kévin d'affirmer son esprit créatif, son souci du détail, ainsi que son sens de l'esthétisme. Installé dans notre bastide, sa boutique propose un choix important de tissus d'ameublement de fabrication française, des couleurs choisies et surtout remarquables par l'originalité des motifs inventés par Kévin. Dans le cadre de l'agencement de son magasin, on remarque dès l'entrée que cet ensemble est chaleureux et qu'un brin cosy et fonctionnel régne sur ce domaine dans lequel la qualité et le goût dominent par dessus tout. Mille idées à la minute et créatif au bout des doigts, Kevin formille de projets, commercialisation de patrons exclusfs sous forme de kit, exposition de toutes ses créations en boutique, et c'est grâce à son expérience de la haute couture et sur le travail de la dentelle que Kévin envisage de se lancer dans la création des robes de mariée. Chez Moreno Tissus on partage de la passion créative et c'est bien sûr chez lui que l'on aime  prendre le temps de l'échange. Chez Moreno, c'est le moment idéal pour flâner entre les rayons.

  • N°22 _ Montesquieu, la rue du livre

    C'est au 9 de la rue Montesquieu, près du lycée Max Linder que se trouve la librairie Acacia-Formatlivre; il y a près de 3 ans cette célèbre librairie fut reprise par Catherine Blanchard, qui apprend que Jean-Marie Martin, l'ancien propriétaire va prendre sa retraite; ancienne cliente de la librairie et femme indépendante, elle a une forte volonté de se démarquer; alliant professionnalisme et gentillesse, elle table sur la diversité des ouvrages et d'un très grand nombre d'éditeurs. Cette vitrine travaille avec les services de l'Education Nationale grâce au projet "jeunes en librairie", projet qui lui permet de fréquenter les classes des lycées et collèges et à parler des livres et de son métier avec les élèves qui représentent d'ailleurs une grande partie de sa clientèle. Seule librairie indépendante de Libourne, elle envisage d'exercer son métier comme il lui convient, c'est à dire conseiller, rendre les gens heureux et gérer un endroit plein "de petits trésors".

  • N°21 _ Les couturières de KooZumain.

    Qui aurait pu prévoir, il y a quelques années, l'installation de machines à coudre, de fers à repasser et d'aiguilles dans les 120 m2 de l'ancien buffet de la gare de Libourne; et bien c'est le défi d'Annie qui forme des élèves à la couture avec des tissus recyclés; tissus récupérés chez un founisseur de fripes et un partenariat avec le SMICVAL, société de valorisation de déchets; celui-ci recycle par jour plus de 10 tonnes de vieux tissus et vêtements de toutes sortes. C'est dans cette montagne de produits qu'Annie, ancienne costumière, en récupère gratuitement plus de 25 kgs par semaine; un véritable trésor avec lequel ses élèves créent des pièces uniques tout en se formant à la couture, cours de piqûre, découpe et ajout de tissus; le vétement constitué sera mis en vente à la boutique de KooZumain. Le projet d'Annie est également de caractère artistique: dans ses ateliers, qui sont gratuits, son objectif est d'inventer des pièces de collection entre costumes et vêtements de couturiers. Des expositions "vêtements et tissus"sont en projet dans les locaux de KooZumain.

    Ce sont les vendredi 24 et samedi 25 juillet 2020 qu'était organisé sur le parvis de la gare de Libourne la premiere édition des puces de l'association; c'est pendant ces deux journées que les passionnés de tricot, de dentelle et de couture  ont pu choisir et dénicher de quoi occuper leur passion; également la visite de la penderie vintage a procuré à ces mêmes passionnés le plaisir de découvrir l'espace vente du local de l'association qui a pour objectif la promotion de textiles collectés via la mise en place d'ateliers de pratique. Nous suivrons régulièrement les progrès et la bonne marche de cette association.

  • N°20 _ Immobilier et cinéma, le Rex

    Situé rue Etienne-Sabatié et en angle avec la rue Président Doumer, fermé depuis 2004, le cinéma Rex fait une sensationnelle mutation; ce sera dans quelques mois une résidence d'une quinzaine d'appartements, du studio au T4 sur 800 m2 habitables. La résidence portera toujours le nom de Rex et conservera sa façade arts déco des années 30; elle affichera également une ossature bois et un revêtement bois brûlé sur le reste de la façade. Un ascenseur montera sur deux étages ainsi que dans les combles ou des petits appartements et des terrasses seront aménagées. Enfin une friche en plein centre-ville qui va disparaitre et reprendre vie et c'est tant mieux.

     

     

     

     

     

     

     

     

  • N°19 _ Les pains d'hier à nouveau dans la bastide

    Coralie Louge et Ludeauvic Menanteau font revivre pains et pâtisseries en n'utilisant que des produits traditionnels; le pâtissier est revenu 50 ans en arrière, très éloigné des blés modernes, modifiés, bourrés d'améliorants et d'additifs ; tout est fait maison, du local aux ingrédients anciens; le couple n'utilise aucun produit "tout fait" ni poudre de crème pâtissière ni blanc d'oeuf ni Maïzena. Malgré l'emploi de produits légèrement plus chers et plus difficiles à mettre en oeuvre, les prix restent raisonnables et compétitifs. Sans boutique, mais présents sur les marchés de Libourne, Créon, Cavignac, Saint-André de Cubzac, la clientèle vient également dans l'atelier de Saint-Yzan de Soudiac, voire même en commandant sur le site internet www.coralieludopatisseries.com

     

     

     

     

  • N°18 _ Libourne, ville d'art et d'histoire

    La ville de Libourne intègre l'association "Sites et cités remarquables", qui réunit plus de 260 villes et territoires porteurs du label "Villes et Pays d'art et d'histoire"; association  présidée par l'ancien ministre du budget, président de la région Midi-Pyrénées et maire de Figeac, Martin Malvy. C'est un réseau national qui réunit plus des villages et territoires en quête du label "Villes et Pays d'art et d'histoire". Le maire de Libourne est déterminé à raconter l'histoire de notre ville; ce sera la valorisation de l'arrivée du chemin de fer, l'activité portuaire, ainsi que la domination anglaise de la ville. Un touriste sur deux voyage en France avec une motivation culturelle ou patrimoniale; c'est donc cette volonté qui anime  Libourne a être labellisé et dans cet optique que le maire rend la ville plus désirable à nos yeux.

  • N°17 _ de l'humanitaire à Madagascar

    Ils s'appellent Mathis 20 ans , Amélie 21 ans et Nasthasia 22 ans, élèves infirmiers à l'Ifsi de Libourne, ils ont décidé de faire un voyage humanitaire à Madagascar; que ce soit coté santé ou coté éducation, dans cette île les besoins sont immenses et ne font mystère à personne; ils se sont rapprochés d'une association déjà fortement implantée dans l'île et avaient pour but de travailler dans un dispensaire de Morondava, finalement c'est l'hôpital de cette ville qui les accueillera dans certains de ses services. Question importante, comment financer le voyage, mais aussi l'achat de matériel médical et de médicaments; la solution, ce sera la vente de crêpes et de café sur le marché de Libourne, mais aussi de nombreuses tombolas avec des lots récupérés auprès des commerçants libournais; des tirelires sont également installées chez les commerçants de la bastide pour recueillir les dons; une cagnotte en ligne est mise à disposition pour compléter leur budget. La responsable du dispensaire qui bénéficiera du matériel et des médicaments, les attendra sur place, ainsi que le taxi-brousse qui les mènera à destination.

    Tout ce projet est organisé et pensé pour que les trois élèves-infirmiers puissent mettre au profit des plus faibles les connaissances déjà acquises au fil de ses deux premières années d'école.

    Pour faire un don, la cagnotte en ligne: https://www.leetchi.com/c/humanitaire-madagascar-48915714

  • N°16 _ Croisières au fil de l'Isle et de la Dordogne

    C'est le moment de découvrir le Libournais depuis les rivières qui le traverse; depuis le 1er mai 2019 la Clapotine est au départ du ponton des 2 tours pour des petites croisières; c'est un bateau à fond plat qui permet de naviguer au fil de la Dordogne et de l'Isle; deux formules apéritives le midi et le soir; également une croisière commentée d'une heure trente de navigation mais uniquement sur l'Isle à la découverte de la flore, de la faune et du patrimoine local et ceci jusqu'aux rives de Savignac sur l'Isle. En ce qui concerne d'autres croisières, l'Office de Tourisme propose une promenade à bord d'un bateau plus important de 100 places.  

  • N°15 _ Au fil de l'eau

    De plus en plus le ville de Libourne se tourne vers ses deux fleuves, la Dordogne et l'Isle et c'est depuis 2014 que de nombreuses sociétés de croisières sont de retour dans le port; des quais tout neuf, bientôt une capitainerie et fin juin, comme l'an dernier la fête de la confluence, de quoi faire de Libourne une ville fluviale. La ville a réinvesti son identité portuaire , mais les libournais et les touristes locaux peuvent désormais réserver une croisière-promenade commentée ou apéritive sur les deux fleuves. Ce sera L'Hermine de la société Presqu'île-croisière, un bateau de 100 places et Clapotine de la compagnie des deux-rives, un bateau de 15 places qui proposera des croisières apéritives à la découverte des vins du vignoble libournais; ces croisières permettront de découvrir les faces cachées du Libournais et de ses environs, principalement celle des berges avec sa faune et son patrimoine architectural, tel le château de Vayres; mais c'est également le mascaret cette vague locale si prisée des surfeurs. Toutes ces croisières partent du ponton des Deux-tours du port de Libourne; les réservations sont à faire à l'Office de tourisme de Libourne.

  • N°14 _ Un train qui construit sa voie.

    Les 62 kms de la ligne SNCF Libourne-Sarlat sont en travaux depuis quelques mois; deux engins étranges ont pris possession de ce chantier. C'est un convoi hors normes que compose ce train-usine qui opère actuellement sur cette voie de TER; il n'existe d'ailleurs qu'en 3 exemplaires en Europe. Pour ce chantier, il s'y prend d'une façon très simple: il roule au pas et avale l'ancienne voie en engloutissant les rails, les traverses et une certaine quantité de ballast inutilisable; 700 mètres plus loin, il "recrache" par l'arrière une voie complétement neuve, des rails et traverses neuves, ainsi qu'une certaine quantité de ballast neuf. Explication: pendant qu'il roule au pas, des ouvriers glissés sous les jupes du monstre dévissent les boulons des traverses, qu'elles soient en bois ou en béton, le train les avale aussitôt, il enlève les vieux rails, les déposent à l'extérieur de la voie, des ouvriers les découpent en morceaux de 18 mètres, qui sont évacués immédiatement. Le train-usine pose de nouvelles traverses en suivant, ainsi que le nouveau rail en morceaux de 400 mètres de long d'un seul tenant soit un ensemble de 20 000 tonnes qu'il manipule comme de simples baguettes. C'est au milieu de cet immense convoi qu'un second élément de cette usine ambulante lance le "dégarnissage". La machine soulève cette nouvelle voie qui vient d'être posée, racle le vieux ballast, le passe au crible, récupère celui qui est encore apte à l'emploi, enlève le reste et réinjecte du ballast neuf; c'est au tour du passage de la "bourreuse"qui enfonce des griffes entre les 2 rails, fait vibrer le sol pour caler et tasser ce matériau qui servira d'assise à l'ouvrage, les traverses sont mises en place et la voie est prête. Au bout du train, les vieux rails sont découpés, ramassés par des bras mécaniques et chargés sur le convoi; ce système livre une voie neuve et un chantier propre. Ce train usine mobilise 500 ouvriers très spécialisés, 350 viennent d'Italie employés par l'entreprise adjudicataire de ce marché et 150 cheminots de la SNCF. Ce convoi fabrique environ 1000 mètres de voies par jour.

  • N°13 _ L'école du Nord change de nom

    C'est le 10 janvier dernier, date de la commémoration de la rafle du 10 janvier 1944 à Libourne, que l'école du Nord a été baptisée Myriam Errera; pleine de vie, de projets et surtout d'espoirs, elle fut déportée et assassinée à Auschwitz avec 10 membres de sa famille, elle avait été élève de cette école. L'association qui porte son nom est présidée par Josette Mélinon, une petite-cousine de Myriam; avec Claude Chauveau, elles consacrent une grande partie de leur temps libre à visiter les écoles et collèges pour raconter aux enfants avec des documents d'époque ayant appartenu à leur famille, ce moment de l'histoire. Ce geste de la ville de Libourne sort de l'oubli la mémoire de Myriam, également de tous les Libournais qui ont été déportés et assassinés au seul motif de leur religion juive; souhaitons que cette monstruosité ne se reproduise jamais.

  • N°12 _ Vous êtes sur la bonne voie: le train

    Des TER vers Cestas et Arcachon, une ligne toute neuve Libourne-Bergerac, et des trains à hydrogène, voici les nouveaux transports d'ici 2025. Dans l'optique d'un RER métropolitain, ce sont de nouvelles voies ferrées qui vont voir le jour; elles ne s'arrêteront plus en gare Saint-Jean; c'est ainsi que Libourne disposera d'une nouvelle ligne vers Cestas et Arcachon; Bordeaux ne sera plus un terminus mais l'étape d'un trajet qui permettra une meilleure mobilité surtout pour les ouvriers et les étudiants; quant au train à hydrogène , c'est la région qui compte expérimenter cette nouvelle méthode de circulation développée par l'entreprise française Alstom; les tests auront lieu sur 4 lignes, dont celle de Bergerac à Libourne, la mise en service de ces trains est prévue pour 2022.