Vivre à Libourne

On en parle en ville

Dans ce blog, nous avons voulu faire connaitre les actions quotidiennes qui se passent à Libourne, les travaux en cours, l'économie, la culture, les spectacles et bien d'autres choses qui font partie de notre vie de tous les jours; de temps à autre, nous mettrons à l'honneur une personnalité libournaise ou un commerce du centre-ville; certaines décisions importantes prises en conseil municipal pourraient également s'inscrire dans ce billet régulier; avec une rédaction remaniée et parfois différente, ces billets sont des extraits d'articles parus dans le quotidien Sud-Ouest et l'hebdo Le Résistant (Libourne);  nous comptons sur vos commentaires.

  • N°152 _ au fil de l'Isle

    C'est une première depuis que l'Isle n'est plus classée dans la nomenclature des voies navigables de France; en effet c'est lors de l'arrivée du radeau qui fait actuellement le lien entre toutes les communes traversées par cette rivière que le Président du Syndicat intercommunal d'études et de travaux de la vallée de l'Isle a reconnu qu'il ne restait plus que quelques pêcheurs et baigneurs sur la dernière plage surveillée de l'Isle en Gironde à Saint-Seurin sur l'Isle et qu'il était grand temps de s'occuper de cette rivière qui se meurt. C'est une stratégie qui intègre la dimension humaine qui semble voir le jour; en effet c'est tout de même l'Isle qui a fait le lit de grandes découvertes; elle a dessiné la vallée, permis la création de territoires viticoles parmi les plus prestigieux du monde; elle a également permis la création d'une trentaine de moulins grâce à la puissance et la régularité de son débit. Coté historique de grands hommes se sont passionnés pour cette rivière. En pratique, c'est à chaque étape de "la semaine au fil de l'Isle" que des ateliers permettent  aux gens de venir donner leurs idées et leur avis et ce sera le bilan de cette matière grise qui sera étudié par les spécialistes du Collectif Trois Tiers. Nous suivrons le résultat de cette manifestation avec beaucoup d'attention.

  • N°151 _ l'équipe de France d'aviron à Libourne

    L'équipe de France Olympique d'aviron est en stage aux Dagueys à Libourne avant de rejoindre la Serbie pour les Mondiaux qualificatifs pour les Jeux olympiques. Après avoir passé 4 semaines de stage à Soustons dans les Landes et 2 jours de repos, les membres de l'équipe de France viennent de débarquer à Libourne ce lundi dernier 21 août. C'était la dernière ligne droite pour les 28 rameurs et rameuses sélectionnés d'un stage estival de 6 semaines avant les Championnats du monde d'aviron organisés à Belgrade en Serbie du 3 au 10 septembre. C'est dans ces excellentes conditions que le staff et les athlètes de l'équipe de France peuvent compter sur notre ville grâce aux installations du Pôle nautique international mises en place aux Dagueys; c'est un ensemble sportif déjà bien connu par la délégation française qui a déjà pratiqué dans ce lieu. L'équipe en ferra son camp de base et d'entrainement olympique avant le début des Jeux Olympiques. C'est à cette occasion que sera jaugé le niveau mondial du groupe et transformé les stratégies mises en place depuis 2 ans en tickets qualificatifs aux JO de Paris.

  • N°150 _ Arveyres, des travaux à la Commanderie

    C'est le mois d'août, le mois des vacances; malgré tout la commanderie est en travaux; l'équipe de l'association Adichats est à l'ouvrage dans la maison forte, le principal bâtiment du site. Sur les échafaudages, les ouvriers arrachent le lierre, consolident les murs et la cheminée, reprennent les joints entre les pierres. Ces travaux sont devenus indispensables pour permettre au public d'appréhender la richesse de ce lieu. C'est grâce à des concerts et animations de l'association que ce chantier a été rendu possible. La cagnotte de la Fondation du Patrimoine a été également indispensable, ainsi que l'aide du département, de la région et de la commune. Une seconde tranche est envisagée pour la grange qui également nécessite des travaux. Pour mémoire, la cagnotte de la Fondation du Patrimoine reste active. Vos dons sur fondation-patrimoine.org

  • N°149 _ les jeux 2024, le triathlon anglais à Libourne

    Véritable ville sportive Libourne a été choisi par l'équipe anglaise de triathlon pour faire son centre de préparation aux Jeux Olympiques 2024. L'équipe anglaise a exprimé le souhait de trouver un emplacement en France offrant des conditions idéales pour l'ensemble des disciplines nage, course à pied et cyclisme, de la Calinésie, au lac des Dagueys, du stade Robert-Boulin à la salle de musculation du gymnase Kany; les athlètes ont trouvé à Libourne un terrain d'entrainement complet. C'est bien un signe que notre ville soit reconnue par le monde sportif mondial capable de recevoir le  haut niveau international.  

  • N°148 _ Libourne et la Sécurité civile

    Suite à l'annonce de l'implantation d'une Unité d'instruction et d'intervention de la Sécurité civile dans les anciennes casernes de la bastide, le maire de Libourne et président de la Cali va mettre ses troupes en ordre de marche. A l'heure actuelle, tous les services de l'état se sont déjà déplacés pour prendre la mesure d'un dossier qui a été mené au pas de charge. La volonté de tous étant de voir l'unité opérationnelle avant la saison des feux 2025, deux adjoints viennent d'être désignés pour prendre en main cet important dossier. Si les casernes ne vont pas fermées tout de suite, ni le parking gratuit fermer également, il faut dès maintenant repenser le stationnement du centre-ville, relocaliser la fête foraine et revoir l'avenir de la sous-préfecture; également ce sera la même chose pour le gymnase de Condat, qui est à l'heure actuelle utilisé par un certain nombre d'associations sportives. Il y aura donc des choix budgétaires à faire, en supposant que le projet de requalification de la rue Gambette ne soit pas remise en cause, d'autres pourraient être repoussés en attendant d'y voir plus clair, priorités obligent.  La ville attendant la venue de 565 militaires, il faudra mettre en place une conciergerie dédiée pour les aider ainsi que leurs familles à s'installer pour les questions logement, écoles et crèches pour les enfants, ainsi que des activités pour le conjoint. Il sera également indispensable de faire de la place pour les militaires eux-même dans les équipements existants. C'est un certain nombre de points à anticiper, mais il faut avoir dans l'esprit les bénéfices que le territoire va tirer de cette nouvelle implantation qu'il faut comparer à un véritable jackpot pour tout le monde.

  • N°147 _ figure du marché, il pimente notre vie

    Depuis seize ans il amène  de la saveur sur le marché de la bastide; pourtant rien ne le prédestinait à évoluer dans le commerce, car après avoir était graphiste dans une agence de communication, il s'est lancé dans ce commerce plein de couleur; en effet il nous propose 245 variétés de produits dont 97 épices et 31 poivres. A l'origine, une de ses tantes vendait des aromatiques dans le sud de la France, c'est tout naturellement chez elle qu'il s'est formé, mais également chez les  producteurs, cueilleurs ou producteurs locaux, car contrairement à ce que l'on croit la plupart des épices et aromates sont produits dans notre pays. C'est le cas du basilic, du thym, de l'origan, de la camomille, ou encore de la coriandre; quant à la cannelle, le curcuma, le poivre, eux arrivent de pays bien plus éloignés comme l'Asie, le Cambodge ou le Liban, pays dont la collaboration se fait avec des coopératives locales. D'après lui pour comprendre l'esprit de la ville, il faut se rendre sur son marché. Libourne est pour lui un gros marché de centre-ville éclectique et populaire avec une mixité intéressante. Outre des produits culinaires, son étal bien achalandé affiche également des recettes de grand-mère composées de produits aux vertus insoupçonnées. Pas seulement un commerçant, serait-il un véritable épicurien?

     

     

    ......à suivre

  • N°146 _ Fest'arts, un festival à taille humaine

    Malgré un temps quelque peu nuageux, toute la ville était en fête et surtout déterminée à soutenir les artistes qui ont permis la présentation de nombreux spectacles de grande qualité. En effet, si la pluie a fait quelques apparitions, ce sont bien les bénévoles et le public qui ont apporté la chaleur. La fréquentation était tout de même en légère baisse par rapport aux années précédentes; ça manquait de joie entre les spectacles, les gens n'ayant pas envie de se poser en centre ville; il est sûr que les 40 000 festivaliers ne seront pas atteint cette année, mais un beau succès était tout de même là. La renommée de Fest'arts ne tient pas qu'à sa programmation, les compagnies n'ont que des compliments de la part de l'équipe du théâtre, des bénévoles, des Libournais voire des spectateurs venus de loin tels certains de Saint-Nazaire ou de Dax; également des habitants qui donnent leur temps et un coin de leur maison pour recevoir tout ces artistes. Fest'arts n'est pas un festival anonyme, les troupes se sentent bien et accueillies chaleureusement. Ce spectacle crée du lien entre bénévoles et artistes, entre artistes et habitants mais également avec les associations de la bastide, qui elles aussi donnent de leur temps et surtout de leur savoir-faire; il n'est pas étonnant que l'armée de volontaires ne cesse de croître d'année en année. Tous les esprits sont désormais tournés vers Fest'arts 2024 avec la même envie d'investir de nouveaux lieux et même peut-être d'en réinvestir des anciens. Une chose est sûre: vivement l'année prochaine!

  • N°145 _ les casernes reprennent du service

    C'est une décision historique pour Libourne que vient de prendre la gouvernement; en effet l'Erat devait doter le territoire d'une quatrième unité d'instruction et d'intervention de la sécurité civile. C'est le choix qui a été fait il y a quelques jours d'installer cette unité dans las anciennes casernes de Libourne. Petit rappel sur ce que sont les casernes de Libourne: 39000 m2 de plancher et 21 bâtiments sur 8 hectares de terrain; le gymnase sur le site de Condat est également concerné par cette reconversion, soit un total de 11,5 hectares. Il y a quelques années les anciennes casernes avaient attiré l'attention de deux investisseurs sans que leur projet ne soit à ce jour mené à son terme. Suite à cette décision, va s'en suivre la réunion d'un groupe de travail qui doit mesurer et surtout gérer l'impact de cette implantation; ce sera également les élus municipaux et communautaires qui devront se prononcer sur la mise à disposition des casernes. Il faut savoir ce qu'est une unité d'instruction et d'intervention de la Sécurité Civile; ce sont des corps de troupes de l'armée de terre appartenant au génie; les sapeurs-sauveteurs sont détachés et mis pour emploi à la disposition du ministère de l'intérieur pour intervenir, tant en France qu'à l'étranger, face aux risques majeurs de toute nature pour protéger les populations et sauvegarder l'environnement en temps de paix. En permanence, des détachements spécialisés et autonomes sont aptes à intervenir sur toutes catastrophes naturelles comme la lutte contre les feux de forêts, les grandes inondations, les cyclones ou les tempêtes, également des risques technologiques, comme la dépollution maritime ou fluviale, la décontamination de masse, voire la participation à la lutte anti-terrorisme.

  • N°144 _ Fest'arts 2023 est dans la bastide

    Du 3 au 5 août Fest'arts 2O23, la 32ème du nom, sera la grande fête avec 140 représentations, 44 compagnies, du rire et de l'émotion dans une bastide entièrement piétonne. C'est toute une ville qui s'est mise aux couleurs de Fest'arts; coté pratique, quelques restrictions sont tout de même à prévoir, telle la circulation interdite entre 11 heures et 2 heures du matin, les quais seront également fermés de 15 heures à 22 heures; malgré tout la circulation piétonne se fera facilement entre les 20 lieux de spectacle.  Il y aura des déambulations avec un certain nombre de compagnies qui ont déjà participé aux spectacles précédents, comme la Cie Branca, la Cie Adhok, la Cie Louisa avec Gaspart, la Cie Aurore et bien d'autres, sans toutefois ne pas oublier le monumental Wonder-petrol du cirque Rouage qui évolue sur une imposante grue installée aux casernes; le festival, véritable vitrine pour toutes ces compagnies, accueille encore cette année des artistes dans le cadre de la programmation off qui sera invitée en 2024 dans la programmation officielle; en matière de découvreur de talents, Fest'arts va plus loin avec le tremplin cirque qui sera installé au collège Atget pour mettre en lumière le travail de trois artistes circassiens. Comme les années précédentes l'ambiance sera de mise, ce sera celle de la Centrale qui prendre place dans la cour de la médiathèque. Avec A-Mo et les murs ont des oreilles, Mimosa va poser ses mosaïques sur les murs de Libourne, des figures qui entrent en résonance avec le nom des rues; arrivé depuis quelques jours dans la bastide, il a déjà commencé à travailler dans une certaine discrétion: à vous de les retrouver, et surtout bonnes fêtes à tous dans ce nouveau Fest'arts 2023!

  • N°143 _ la rivière Isle et son patrimoine

    Des écluses, des cales, des abreuvoirs, des pontons et des maisons éclusières, tout ça fait partie du patrimoine de l'Isle; pour lancer un inventaire précis du patrimoine de cette rivière, le Syndicat mixte intercommunal de la vallée de l'Isle nous précise que son principal travail est scientifique, mais également touristique. Cet inventaire va contribuer au retour de la navigation sur la rivière et pour cela il sera nécessaire de se la réapproprier. Pendant deux ans un historien spécialiste des moulins dans l'Entre-deux- mers va parcourir les 140 kms de la rivière, soit les 280 kms des deux berges entre la Gironde et la Dordogne. Ce travail permettra une approche globale et surtout l'emploi d'une langue partagée au niveau national avec une méthodologie commune. Lors de la première année l'Isle sera parcourue à pied ou en bateau pour prendre des photos, localiser des biens, noter leur état de conservation et réaliser un certain nombre de statistiques. Dans un second temps;  un choix thématique sera dégagé de ce premier état des lieux. C'est un travail de grande envergure que nous suivrons régulièrement dans ces billets. 

  • N°142 _ des oeuvres au musée des Beaux-Arts

    Il est installé dans le bâtiment de l'Hôtel de Ville bâti au XVe siècle et agrandi au début du XXe siècle, le musée a été créé en 1818 de par la volonté du duc Elie Decazes, alors ministre de l'Intérieur et proche du roi Louis XVIII; il fit envoyer à Libourne des oeuvres majeures issues des collections conservées au musée du Louvre. L'accrochage des collections permanentes avec un parcours de visite présentent les écoles italiennes, nordique et française, ainsi que les avants-gardes des XIXe et XXe siècles avec un espace dédié à René Princeteau. Pour favoriser cette rencontre avec l'art, ce sont plusieurs activités de médiation entièrement gratuites et inclusifs qui sont mis à la disposition du public, comme le Cub'Art pour les enfants, les parcours familles Mom'Art, une oeuvre en 3D, des jeux de piste et des visites multilingues. Comment visiter le musée autrement, le programme des mois de juillet et août est disponible à l'accueil du musée et sur son site internet.  Dans la pratique, des visites commentées sont prévues les 29 juillet et 19 août. Bonne visite à tous et bonnes vacances.

  • N°141 _ la sécurité dans la bastide

    Le sentiment d'insécurité est une chose qui inquiète toujours la population de la bastide. C'est pour cette raison qu'il a été décidé d'installer cinq bornes d'appels d'urgence; à l'heure actuelle elles sont installées dans les lieux les plus fréquentés, sur les quais, place Abel-Surchamp, rue Gambetta, esplanade François-Mitterrand et au lac des Dagueys. Elles sont directement reliées à la police municipale, le 112 ou le 17; le système est des plus simple, en cas d'urgence, comme un accident, un malaise, un incident sur la chaussée, une rixe ou un risque de noyade, il suffira d'appuyer sur le bouton pour être en relation immédiate et directe  avec la police. Ces bornes sont reliées au Centre municipal de supervision urbaine et permettent de pointer les caméras de vidéosurveillance sue la zone, ce qui permettra une intervention rapide des secours. Il en est de même si une personne se fait importuner sur la voie publique, elle pourra appeler et c'est à ce moment là qu'une alarme sonore se déclenchera, ce qui devrait faire fuir les importuns et même les identifier.

  • N°140 _ figure sur le marché, un torréfacteur

    Depuis 7 ans il est installé sur le marché, c'est Eric, le torréfacteur;. Né à Libourne, il a fait  des études et passé son bac au lycée Max-Linder, puis ne sachant pas dans quelle direction se diriger, c'est à Montpellier qu'il va aider son oncle torréfacteur pour Jacques Fabre; de cette activité nait en lui une véritable passion. Mais il s'engage dans la marine, voyage de nombreuses années et visite un très grand nombre de pays, il y goûte des cafés différents, c'est ça qui lui forme le palet et surtout lui complète le savoir. Vingt ans passés dans la marine et quelques années en tant qu'informaticien ne semblent pas l'avoir décidé à une réelle activité; c'est alors que vers cinquante ans il décide radicalement de changer de vie, il choisit le café, sa passion de toujours. Après quelques études et stages, il saute dans " le bain du café"; quelques difficultés et déboires, mais il pense que son avenir se trouve dans la vente sur les marchés et c'est à Libourne en 2016 qu'il crée le stand "Café des iles"; pris par l'ambiance il fait partie des figures connues du marché et ce sont tous les vendredis et tous les dimanches matin qu'on le rencontre; les samedis matins, c'est à Blaye qu'il installe son stand. Toujours faire ça avec le sourire et la bonne humeur, c'est sa règle d'or. Il crée les étiquettes de ses sachets et livre lui-même son café dans les bars et restaurants du secteur. Il s'est engagé à proposer un café trié, éthique et récolté à la main; la livraison de ses grains se fait depuis les pays producteurs par voilier afin que l'impact carbone de la boisson soit réduit. Rien à voir avec ce qu'on peut trouver dans la grande distribution, ce qu'il propose c'est de la qualité.

  • N°139 _ la petite histoire du chemin de Carré

    C'est à 101 ans que Renée Forillère, dite la Puce, nous raconte ses souvenirs du chemin de Carré, cette rue qui se trouve être le lien entre Libourne et le Saint-Emilionnais . Malgré son âge, elle a conservé une mémoire d'une vivacité à toute épreuve; elle avait tenu pendant de très nombreuses années le restaurant routier dénommé La Puce; c'était le lieu de rencontre des travailleurs et des gens de passage qui savaient trouver à toute heure un bon repas et un accueil chaleureux. C'est dans un moment de bonne humeur qu'elle a décidé de nous parler du chemin de Carré. Ce n'est pas une rue puisqu'au bout c'est la Dordogne. C'est là que la Puce habite et c'est là aussi qu'elle a conservé ses souvenirs. Elle se souvient de l'épicerie de M. Lacroix, des pêcheurs comme Georges Lafourcade et de sa femme qui cultivait du cresson, puis du bar des pêcheurs qui vendaient leur poisson, des gâtes, des anguilles, des lamproies, des aloses au retour de la pêche; c'était également Mme Tarandeau et M. Barbeyron l'entrepreneur de travaux agricoles, son père y tenait également un bar, M. Bellot le tonnelier, M. Pistouley qui construisait et réparait des bateaux. C'est là que fut construite la première piscine de Libourne qui a fermé en 1937. Ce quartier tranquille a su attirer de nouveaux habitants qui ce sont adaptés à la tranquillité du coin qu'elle trouve merveilleux. Longue vie à toi la Puce.

  • N°138 _ Cali et Smicval, une entente possible

    Un compromis actant un moratoire de la réforme de la collecte en points d'apport collectifs jusqu'en 2026 en Libournais a été validé par les élus du Smicval et de la Cali.  Contrairement à la Haute-Gironde, les élus du Libournais voient une sérieuse perte de service; deux vice-présidents de cette institution ont rappelé que l'Agglo du Libournais n'étaient pas contre les points d'apports collectifs, mais surtout du déploiement de ce système à certains endroits plus où moins bien étudiés par le Smicval; ils ont surtout insisté sur leur ambition de réduire les déchets malgré le maintien de la collecte en porte à porte. La question est de savoir si la décision des élus libournais sera définitive, sachant que l'objectif sera d'en débattre lors des prochaines élections municipales sur la base des éléments comptables qui auront émergé à ce moment là. Lors de la dernière réunion de la Cali, le Président Philippe Buisson a déclaré "qu'il ne contestait pas l'enjeu de la gestion des déchets, mais que l'on voudrait faire un procès à la Cali, voire nous faire passer pour des jean-foutre en matière d'environnement"et il ajoute "que ceux qui donnent des leçons doivent d'abord se regarder".

     

  • N°137 _ cet été des sports aux Dagueys

    C'est jusqu'à la fin du mois d'août qu'une quinzaine d'associations sportives libournaises proposeront autour du lac des Dagueys un grand nombre d'activités sportives; C'est la mairie de Libourne qui a mis en place ces animations gratuites pour les grands et les petits. Ce dispositif permettra à tous les libournais qui ne peuvent pas partir en vacances d'avoir accès à des activités sportives ou de loisirs. On peut s'inscrire auprès de l'Espace familles de la ville. Que choisir comme activités: du beach-volley, de la boxe anglaise, de l'escrime, de l'escalade, du twirling-baton, du yoga, de la planche à voile et bien d'autres sports. D'après l'adjoint aux sports, il faut que cet événement sportif puisse toucher le plus grand nombre afin d e lutter contre la sédentarité.

  • N°136 _ la compagnie privée Le Train bientôt sur les rails

    La première compagnie ferroviaire privée  Le Train démarre à l'heure actuelle des opérations spécifiques; en marge des services de la SNCF, elle se dote de certains moyens afin de rester dans la course au transport ferroviaire TGV dans l'ouest de la France. Elle programme un début d'exploitation de lignes inter et intrarégionnales au début de l'année 2025. Coté financier, tout en attirant de nouveaux investisseurs, elle a la confiance du Crédit Mutuel Arkéa et du Crédit Agricole Charente-Périgord; une campagne participative par l'intermédiaire d'une plateforme bordelaise a participé à la levée de fonds de 8 millions d'euros.  C'est une somme qui va permettre à la compagnie de financer les systèmes d'information, l'acquisition et l'adaptation des systèmes d'inventaires et de réservations utiles à tout transporteur ferroviaire, elle soutiendra le lancement d'un plan de formation des équipes de bord et de conduite, ainsi que les équipes commerciales. Le Train prépare une nouvelle levée de fonds beaucoup plus importante qui doit permettre le financement de l'achat des première rames neuves évaluées à 300 millions d'euros du constructeur espagnol Talgo, également de concrétiser le recrutement de 150 collaborateurs. Coté exploitation, ce sera 5 lignes à grande vitesse entre Bordeaux, Angoulême, Nantes, Rennes, Poitiers et Arcachon; la compagnie souhaite transporter 3 millions de voyageurs par an.

     

     

  • N°135 _ remontage de la flèche de l'église Saint-Jean-Baptiste

    La première pierre de la flèche de l'église a enfin été posée; Philippe Buisson, le maire de Libourne, Matthieu Doligez, le sous-préfet, l'association des Amis de Saint-Jean-Baptiste et les entrepreneurs ce sont donnés rendez-vous le samedi 24 juin pour constater l'avancée des travaux. Plusieurs mètres de rénovation seront effectués sur le clocher de cette église qui date du IVe siècle. Dans ces travaux, la ville est soutenue par plusieurs organismes dont l'Etat, la Région et le Département; s'ajoutent à ces subventions publiques des aides privés grâce à l'ouverture d'une souscription pour la rénovation de la flèche créée par la Fondation du Patrimoine en partenariat avec les Amis de Saint-Jean Baptiste. En quoi consistent les travaux, la rénovation du clocher, la remise en état des pierres abîmées, la rénovation des pinacles, mais aussi des murs extérieurs de l'église, ainsi que le réaménagement de la totalité de la place autour de l'édifice. Les prévisions des entrepreneurs annoncent la fin du remontage de la flèche fin de l'année 2023 et la fin des travaux sur le clocher au printemps 2024. C'est un travail coûteux, mais qui permettra à la ville et à ses habitants de retrouver une des identités de la bastide dès l'année prochaine; pour mémoire, le haut du clocher fut déconstruit en décembre 2019 car la flèche menaçait de s'effondrer.

  • N°134 _ la Fête de la Confluence 2023

    Toutes générations confondues, c'est une très belle fête de la Confluence qui a eu lieu en fin de semaine dernière sur les quais de Libourne. Invité vedette Maxime Leforestier n'a pas déçu le public nombreux à venir l'applaudir en entonnant tous les succès du chanteur. Le samedi c'est l'électro en vedette avec un certain nombre de DJ comme Mome en tête d'affiche. Une ambiance folle, malgré la mésaventure de Bomel dont l'ordinateur a été cassé suite à un jet de bouteille, ce qui l'a forcé à écourter son set de 10 minutes après avoir débuté sa prestation. C'est une succession de concerts gratuits, de bars éphémères mais aussi d'activités pour les enfants qui ce sont inscrits dans la calendrier des fêtes libournaises et qui trouve un site idéal sur les quais. L'année prochaine, et bien on recommence.

  • N°133 _ la sécurité en ville

    La brigade territoriale autonome de gendarmerie de Libourne a quitté les locaux du cours Tourny pour un immeuble neuf situé boulevard Quinault. Au premier trimestre 2024, après quelques travaux de rénovation et pour conserver une présence policière en centre-ville, ce sera la police municipale et son centre de supervision urbaine qui prendront possession de ces locaux historiques. Le service comprend 20 policiers, 3 opérateurs de vidéo, 2 agents chargés de la propreté et 5 agents de surveillance de la voie publique. Coté sécurité ce sont 130 caméras qui sont réparties dans l'ensemble de la ville et qui sont visionnées 24 heures sur 24. Le maire semble satisfait de l'efficacité de tout ce maillage à travers la bastide. Enfin, il est question de l'installation de 5 bornes d'appel d'urgence, rue Gambetta, place Abel-Surchamps, le long des quais, esplanade François Mitterrand et aux Dagueys; elles seront opérationnelles vers la mi-juillet.