Vivre à Libourne

N°108 _ le Collectif et le Smicval

Les collectifs de défense des usagers fleurissent de plus en plus depuis l'annonce du Smicval de supprimer la collecte des déchets de porte à porte; ce syndicat gère les ordures ménagères de 210 000 habitants sur 138 communes du Libournais et de la Haute-Gironde; ces collectifs incitent le syndicat a revenir sur sa décision à abandonner le ramassage tel qu'il existe depuis de très nombreuses années à celui du ramassage en points d'apports volontaire, le PAV, installés dans chaque commune à raison d'un point pour 150 habitants. Si l'on étudie bien tous les problèmes rencontrés dans certaines communes depuis que ces dernières sont passées au ramassage en PAV, on remarque que des dépôts sauvages se multiplient dans les bois voire autour des bacs où les gens préfèrent laisser les sacs par terre plutôt que de les introduire à l'intérieur; les ouvertures des bacs sont résistantes et la carte magnétique ne fonctionne pas toujours, c'est d'ailleurs cette dernière qui comptabilisera le nombre d'ouverture, lesquelles auront une incidence sur la facture à venir. Le Smicval qui argumente l'écologie ne tient pas dans son résonnement; en effet le collectif ne voit pas comment le fait de payer plus et d'apporter ses déchets dans ces bacs permettra de réduire les déchets; il pense plutôt à un argument financier; il prône le retour à un service public total en la matière; oui à la réduction des déchets, non à la punition collective. Le collectif pense que cette réforme soit tellement mal perçue qu'elle aura au contraire l'effet inverse: les habitants arrêteront de faire des efforts de tri et les volumes de matières augmenteront. C'est une bataille qui ne fait que commencer.

 

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